“Al Jazira et Internet, les nouveaux Muezzins du monde arabe ?”
Avec
Mohammed EL OIFI, Maître de Conférences à Sciences-Po Paris
Anne GIUDICELLI, Responsable de TERRORISC
en collaboration avec la Revue « Question internationales »
En collaboration avec la revue Hérodote et les café-geo de Paris
Compte-Rendu
Dix-neuf heures au Café des Phares, le Café géopolitique est ouvert par Frank Tétart. Le débat du mois d’avril a été inspiré par la revue Questions internationales n°16, « Guerre et paix en Irak », et porte sur l’idée de décrypter, de manière géopolitique, le monde arabe par les médias arabes eux-mêmes. Le premier invité et intervenant est Mohammed El Oifi, Maître de conférences à l’IEP Paris, chargé de définir les médias emblématiques symbolisant la révolution médiatique arabe, particulièrement Al-Jazira, puis l’impact de ces chaînes de télévision sur les opinions publiques arabes et, enfin, la réaction qu’elles suscitent dans le monde arabe et aux Etats-Unis. La seconde intervention est confiée à Anne Giudicelli, Responsable de TERRORISC, qui analyse pour sa part, le rôle et l’utilisation qui est fait d’Internet par les réseaux transnationaux et les groupes terroristes.
Mohammed El Oifi rappelle, tout d’abord, que depuis le milieu des années 90 le paysage médiatique arabe a profondément évolué : on dénombre actuellement environ deux cent chaînes d’émission arabes. Les plus connues restent les chaînes d’information en continu, à l’image d’Al-Jazira, Al Arabiya, ou d’Al-Alam. La caractéristique du champ médiatique arabe est qu’il se compose de trois niveaux. Le premier niveau est national. Le second est international : depuis 1939, la BBC émet en arabe et jusqu’en 1967, elle y était le média dominant. Le troisième niveau, plus caractéristique, est le niveau transnational. Il s’agit de chaînes de télévision, de journaux et de radios, lancés par un pays arabe, grâce à des capitaux privés ou publics, mais destinés à émettre dans l’ensemble des pays arabophones. C’est le cas d’Al-Jazira dont on a tendance à omettre que c’est une chaîne qatarie. Sa crédibilité s’explique par cette volonté de ceux qui l’ont créé de « créer » une voix arabe.
Mohammed El Oifi rappelle alors le contexte géopolitique dans lequel Al-Jazira a été fondé en novembre 1996. Le niveau transnational était alors dominé par les Saoudiens selon un modèle libano – saoudien : les Saoudiens étaient, en effet, à l’origine des capitaux qui alimentaient ces chaînes alors que les Libanais apportaient leur savoir-faire en matière de technologie et de communication. Al-Jazira a cassé ce modèle au moment de sa création. Les fondateurs de la chaîne ont adopté une stratégie inverse à la stratégie saoudienne « de monopole ». La nouvelle chaîne qatarie s’est démarquée sur trois points. D’abord, en ce qui concerne le lieu d’émission : alors que les Saoudiens lançaient leur média de Londres ou de Paris, toujours en dehors du monde arabe, les Qataris installent Al-Jazira chez eux ; ce qui leur confère rapidement une plus grande légitimité. En matière de recrutement, ensuite, les Qataris ont bouleversé la sociologie d’élite des médias arabes : ils font appel aux Palestiniens, aux Maghrébins, aux Egyptiens (les Saoudiens avaient, eux, mis en place un monopole libanais). Au niveau idéologique, enfin, alors que les Saoudiens étaient anti-islamistes et anti-nationalistes arabes, Al-Jazira s’appuie sur ces deux courants dominants (son directeur actuel, Waddah Khanfar est considéré comme proche des Frères musulmans), ce qui explique que cette stratégie ait pu fonctionner aussi rapidement et rencontrer une telle popularité. Al-Jazira a certainement permis la restructuration du champ médiatique arabe.
Afin de montrer l’impact de la nouvelle formule qatarie sur les opinions publiques arabes, Mohammed El Oifi s’appuie sur deux réalités probantes. D’une part, si les Saoudiens contrôlaient encore le paysage médiatique dans les pays arabes, Ben Laden n’aurait certainement pas disposé d’une telle visibilité médiatique car Ben Laden est porteur d’un projet hostile à la famille régnante en Arabie Saoudite. D’autre part, concernant la guerre en Irak, les Saoudiens et les Qataris étaient plutôt favorables à l’intervention de la coalition dirigée par les Etats-Unis en raison de leur souhait de voir Saddam Hussein quitter le pouvoir. Mais c’est la décision de la rédaction de la chaîne Al-Jazira de qualifier les forces de la coalition étasunienne de « forces d’invasion » et non de « libération » qui a participé à la formation d’une opinion publique arabe largement défavorable à la guerre. En cela la chaîne Al-Jazira peut être considérée comme une entreprise idéologique. Le discours médiatique arabe défavorable à l’entreprise américaine a été dominant et Al-Jazira a joué un rôle décisif. En raison du rejet du modèle américain et de l’incompréhension de la politique américaine qui animent depuis longtemps les opinions publiques arabes, Al-Jazira a rencontré son public qui a lui-même trouvé une sorte de voix de la résistance.
Quelles ont été les réactions à la suite de la création d’Al Jazira et de la popularité rapide que la chaîne a rencontré ? Pour les Saoudiens, qui avaient investi des milliards de dollars dans les médias panarabes sur lesquels ils détenaient propriétés et monopoles, Al-Jazira est arrivée comme « une note blanche sur un tableau noir ». Rapidement, en février 2003, ils créent une nouvelle chaîne d’information en continu, Al Arabiya. Manifestement cette dernière ne peut rencontrer la même audience que la chaîne qatarie, en raison des relations de l’Arabie Saoudite avec les Etats-unis mais également du fait du poids de l’Arabie Saoudite dans le monde arabe. L’impact du discours de la rédaction dans la société qatarie est moindre que dans la société saoudienne. La ligne éditoriale d’Al Arabiya a rapidement été jugée comme trop favorable aux Etats-Unis.
Conscients de la menace médiatique que représente Al-Jazira, les Etats-Unis ont lancé en février 2004, la chaîne Alhurra (qui veut dire « La Libre »). Le Congrès américain a voté une aide de 60 millions de dollars en faveur de cette entreprise qui a été confiée à des Libanais, en raison de leur savoir-faire. Les objectifs des Etats-Unis à travers Alhurra sont de légitimer les actions américaines dans la région et d’y développer le courant libéral. Cependant la manière s’est révélée maladroite et la chaîne fait parfois plus de mal à l’Amérique elle-même. Par exemple, les premières images diffusées par la chaîne ont été une interview du président Bush pendant presque une heure, ce qui a largement été repris et critiqué le lendemain dans les éditoriaux arabes qui ont immédiatement éveillé la suspicion sur le caractère de cette chaîne.
Mohammed El Oifi achève son intervention en constatant que malgré les effets pervers que peut entraîner cette révolution médiatique arabe, il reste que le monde arabe bénéfice actuellement d’une meilleure information qu’auparavant.
Avant de donner la parole à Anne Giudicelli, Frank Tétart relève le caractère géopolitique de ces phénomènes médiatiques, en raison même des rivalités des médias entre eux.
Anne Giudicelli souligne le rôle important d’Internet dans la guerre qui se joue en Irak. C’est parce qu’Al-Jazira a dû changer son approche, faire évoluer sa ligne éditoriale, qu’Internet a pu faire office de nouvel outil, particulièrement actif, pour la résistance irakienne. Internet a représenté ce qu’Al-Jazira a pu représenter comme perspective au moment de sa création. Les islamistes étant les seuls véritables opposants aux régimes dans le monde arabe, cela explique leur audience dans la population et le succès qu’a pu rencontrer une chaîne comme Al-Jazira. Lorsque cette dernière a dû « émousser » son approche (notamment sous la pression de l’allié américain), cela a ouvert la voie à Internet qui a fait figure de mobilisation électronique antiaméricaine. Pendant la guerre en Afghanistan, Ben Laden a choisi de communiquer par vidéos. Celles-ci ont ensuite été relayées par des sites Internet : on a alors pu assister à une véritable montée en puissance de l’outil Internet.
Internet représente également une liberté de pensée pour ceux qui cherchent à s’opposer au politiquement correct. Quand il s’agit de réseaux actifs qui luttent contre les Etats-Unis, l’outil électronique se révèle le moyen le plus adapté. Il est transnational et il est en adéquation avec l’idéologie : comme elle, il est clandestin. Les techniques « multimédiatiques » s’adaptent parfaitement à cette clandestinité (technique pour effacer l’adresse IP par exemple). Ces groupes se montrent particulièrement doués dans ces techniques. Il ne faut pas oublier que dans les années 90, Internet était déjà présent dans le Golfe, ce qui prouve la soif de connaissance et le degré de sophistication dans son utilisation qui caractérisent les populations de cette région, et plus encore, ces groupes clandestins antiaméricains. Mais c’est bel et bien la guerre en Irak qui a favorisé le développement rapide d’Internet pour ces groupes. La guerre électronique se joue également sur le terrain de la contre-propagande afin de dénoncer le mensonge imposé par l’ennemi, de rétablir la vérité et de diffuser les informations que les médias et les autorités censurent et ne diffusent pas.
Les premiers groupes de résistants irakiens, islamistes radicaux et partisans de l’ancien régime ont utilisé Internet pour une réalité interne : communiquer avec leurs sympathisants (site sur lequel on retrouve tout ; de l’idée à la réalisation d’un attentat, film de la préparation de l’attentat, scène de l’attentat, testament des kamikazes) en témoignant de l’intérieur, preuve que la résistance à l’occupation est active. Avec le prolongement et le durcissement de la guerre en Irak, un second niveau est constaté, celui-ci en direction de l’ennemi : l’utilisation de vidéos terrorisantes pour marquer les esprits. La diffusion de l’horreur est destinée à terroriser l’opinion occidentale. De plus, avec les attentats de Madrid et de Londres, ces groupes ont entrepris de sensibiliser les populations musulmanes vivant dans un environnement occidental, à la légitimité de leurs actions afin de les mobiliser dans leur combat.
Conscients du danger que pouvait représenter cet outil, les réseaux de police du monde ont réagi. Les sites des groupes irakiens sont surveillés et fermés. On fait également pression sur les hébergeurs, une « cyber-attaque » est entreprise face à la montée en puissance de ces groupes. Mais comme la logique profonde d’Internet est de s’adapter, ces groupes créent continuellement des systèmes pour se protéger et continuer à communiquer en trouvant des parades. Le plus prisé actuellement est l’utilisation des forums pour développer leur prosélytisme, pour envoyer leur vidéo ou faire leur commentaire sur tel ou tel sujet, comme l’enlèvement d’otages, ou l’affaire des caricatures. La dernière trouvaille de ces groupes est de communiquer en plusieurs langues. Cet effort de traduction leur permettant de ratisser toujours plus large auprès de futures sympathisants.
Internet permet aux groupes terroristes de prolonger efficacement le travail sur le terrain car cet outil s’adapte parfaitement à leur mode d’action et c’est en cela qu’il constitue une arme redoutable.
DEBAT
Après les deux interventions des invités, Frank Tétart ouvre le débat avec une question de la salleportant sur le problème de la langue arabe qui n’est pas identique dans tous les pays arabophones : est-ce que comme l’anglais avec CNN, Al-Jazira permet la promotion d’une langue ?
Mohammed El Oifi insiste dans sa réponse sur le fait que c’est en arabe littéral que diffuse Al-Jazira pour gommer tout ce qui peut révéler la nationalité. La volonté de la rédaction d’Al-Jazira est de purifier la langue et de l’homogénéiser. Anne Giudicelli ajoute que le projet panarabe de la chaîne est montrer un monde arabe uni.
Une seconde intervention demande des détails sur le MEMRI.
Anne Giudicelli le définit comme un institut de traduction des médias arabes sur lequel pèse un lobby sioniste. L’objectif étant toujours de montrer au monde ce qui peut révéler, dans les médias arabes, que les pays arabes veulent la mort d’Israël. Les travaux du MEMRI, en tant qu’outil de traduction, peuvent servir, à condition de garder à l’esprit l’objet d’un tel institut. Mohammed El Oifi prend alors la parole, en confiant que la question lui était sans doute adressée, ayant publié un article à ce sujet dans Le Monde diplomatique. Selon lui, les traductions de la presse arabe du MEMRI sont destinées à montrer que les médias arabes sont tous antisémites. Dans son article, il a montré des exemples de cette désinformation qui fait des ravages. D’autant plus que le Congrès américain travaille avec les traductions du MEMRI. Ce dernier fait de courants minoritaires dans le monde arabe des phénomènes majoritaires, et c’est en cela qu’il est dangereux et qu’il désinforme, ce qui est très grave selon lui.
L’intervention suivante de la salle s’interroge sur le rôle des médias dans l’affaire des caricatures.
Mohammed El Oifi constate que les médias arabes ont réagi très différemment. La difficulté était d’en parler sans pouvoir les diffuser. Certains, comme Al-Jazira ont pris position contre ces caricatures, d’autres, comme un média palestinien (il s’agit du journal Al Quds al Arabi édité à Londres et dirigé par le journaliste palestinien Abdel Bari Atwan), ont analysé les choses de manière différente : il a montré que c’était ridicule de s’acharner contre ce petit pays danois alors que le but de cette affaire était de faire oublier la guerre en Irak
Anne Giudicelli explique la déferlante qu’a suscitée cette affaire sur Internet. Le site danois du journal Jyllands Posten a été « cyber-attaqué » de toutes parts, ce qui l’a d’ailleurs rendu inopérant pendant plusieurs jours, alors que des sites appelaient au boycott des produits danois et d’autres appelaient à des causes consensuelles comme la désignation du Danemark comme cible potentielle à des attaques terroristes.
L’intervention suivante demande des précisions sur le terme d’islamisme.
Mohammed El Oifi répond rapidement que, lui, traite ce concept comme un courant politique qui peut être violent tout en le séparant du domaine religieux et de la foi. Anne Giudicelli confie pour sa part, que, selon elle, ce concept est à géométrie variable, voir à géopolitique variable. Qu’il dépend, en effet, de celui qui le prononce et de celui qui l’entend, qu’il est différent selon qu’il soit prononcé par un Arabophone ou un Occidental. En entrant dans les détails, il s’avère beaucoup plus compliqué car il reste un concept « fourre-tout ». D’autant plus qu’aujourd’hui il y a une grande confusion entre islamisme et terrorisme.
La question suivante porte sur l’interview des dirigeants israéliens sur Al-Jazira.
Mohammed El Oifi constate que dés 1996, Al-Jazira a ouvert ses écrans aux Israéliens. Beaucoup, dans le monde arabe, considèrent la chaîne à ce sujet comme la chaîne de la normalisation. Al-Jazira est longuement critiquée pour cela. Par exemple, Ehud Barak a été interviewé sur la chaîne pendant plus d’une heure lors de précédentes échéances électorales. Anne Giudicelli insiste sur le fait que le Qatar soit le seul pays du Golfe à avoir fait la normalisation avec Israël.
L’interrogation suivante est double : elle porte sur l’attitude critique ou non d’Al-Jazira vis-à-vis des gouvernements arabes et sur l’image des femmes sur la chaîne qatarie.
Selon Mohammed El Oifi, Al-Jazira fait plus que critiquer les gouvernements arabes puisque sa ligne éditoriale panarabe appelle à mettre fin à ces régimes. Ce qui semble parfois surréaliste. La chaîne parvient à banaliser la critique des gouvernements. En ce qui concerne l’image des femmes, celles-ci sont présentes sur les écrans de la chaîne, voilées comme non voilées. Le maître de conférences considère à certains égards que c’est une chaîne féministe et qu’elle pourrait révolutionner le statut des femmes dans le monde arabe. Anne Giudicelli relève la nature un peu démagogique de la ligne éditoriale d’Al-Jazira concernant la critique des régimes arabes, bien que la chaîne a le mérite d’avoir briser un tabou à ce sujet. Quant à la question sur les femmes, Anne Giudicelli est plus nuancée que son collègue. Selon elle, Al-Jazira montre une femme arabe évoluant dans un environnement arabe. Mohammed El Oifi reprend alors la parole pour préciser que l’image de la femme arabe sur Al-Jazira est limitée par le contenu de la chaîne qui n’est qu’une chaîne d’information. La responsable de Terrorisc ajoute qu’Al-Jazira ne veut pas montrer qu’une femme libérée est une femme occidentale alors que Mohammed El Oifi relève qu’il ne fait pas la différence entre une présentatrice du journal sur TF1 avec une présentatrice sur Al-Jazira. Fin du début de polémique
Une personne s’interroge sur la manière dont est perçue Al-Jazira en Afrique du Nord et plus particulièrement au Maroc.
Mohammed El Oifi constate que la chaîne est plus populaire au Maghreb qu’au Liban car moins le paysage médiatique est riche, plus l’audience de la chaîne est importante.
La prise de parole suivante se demande si certains gouvernements arabes étaient tentés par la censure, le pourraient-ils techniquement ?
Anne Giudicelli a observé la fermeture de bureaux d’Al-Jazira dans le monde arabe, mais en ce qui concerne la réception, cela s’avère impossible. Mohammed El Oifi précise que le seul moyen serait d’interdire les paraboles, ce qui est très difficile sur le terrain. En ce qui concerne Internet, Anne Giudicelli explique que son développement est tel, qu’actuellement, on parvient à détourner toutes les interdictions qui ont été tentées.
La nouvelle interrogation porte sur l’impact d’Al-Jazira dans le monde musulman non arabe.
Mohammed El Oifi précise immédiatement qu’Al-Jazira s’adresse en premier lieu aux arabophones même si certaines émissions singulières sont traduites et diffusées en Asie à l’attention de ce public particulier. Cela reste exceptionnel.
Frank Tétart donne la parole à un dernier intervenant qui s’interroge sur l’audience d’Al-Jazira dans la communauté immigrée arabe en France ou dans la diaspora londonienne.
Selon Mohammed El Oifi, les diasporas sont importantes pour Al-Jazira car les réseaux diasporiques apportent énormément à la chaîne. Néanmoins pour comprendre ce qui est dit sur Al-Jazira, il faut être un véritable arabophone et à ce titre les deuxièmes et troisièmes générations d’immigrés en sont exclues. Mohammed El Oifi ajoute, enfin, que pour conquérir un large public, une chaîne arabe doit se faire le porteur d’unité arabe, projet d’unité qui, d’ailleurs, dépasse largement la visibilité médiatique. Anne Giudicelli clôt le débat en estimant que la force d’Al-Jazira est justement d’incarner l’unification comme un projet possible en créant des liens.
Il reste à Frank Tétart à remercier les deux intervenants pour leur participation au Café Géopolitique de ce mois d’avril consacré aux médias arabes, et à se donner rendez-vous le mois suivant pour un débat sur la géopolitique de l’illicite : mafias, drogues et paradis fiscaux.
HOLZINGER Flavie, Doctorante à l’Institut Français de Géopolitique – Université Paris 8.
BIBLIOGRAPHIE
Mohammed El Oifi
Les chaînes d’information télévisuelles en langue arabe, Ramsès, 2006.
« L’Opinion Publique Arabe dans la stratégie américaine : la variable insaisissable » inMonarchies du Golfe, Remy Leveau (dir), La Documentation Française, 2005.
« Les médias arabes et la guerre en Irak » in Questions internationales n°16, décembre 2005.
« Médias et Politique : les nouvelles chaînes d’informations télévisuelles en langue arabe » inAfrique du Nord et Moyen-Orient. Espaces et conflits, Frédéric Charillon (dir), Les Etudes de La Documentation Française, Edition 2005-2006.
« L’opinion publique arabe entre logiques étatiques et solidarités transnationales » in Raisons Politiques n°19, Presses de Sciences Po, août-septembre 2005.
« L’effet Al-Jazira » in Revue Politique étrangère, premier trimestre 2004.
Anne Giudicelli
La Caillera, le retour, Editions Gawsevitch/Balland, à paraître.
« Les médias arabes et la guerre en Irak » in Questions internationales n°16, décembre 2005.
« Irak : qui sont les Kamikazes ? ? Voyage chez les candidats au « martyre » » in Le Nouvel Observateur, 19-25 mai 2005.
« Le djihad tisse sa toile » in Télérama, décembre 2004.
« Vu par el-Qaïda » in La revue de l’Intelligent, octobre/novembre 2003.
Au Café des Phares ; 7, place de la Bastille ; 75004 Paris ; Métro : Bastille