« Géopolitique des peuples autochtones : le cas des Amérindiens de la baie de San Francisco et des Noongar de la région de Perth (Australie-Occidentale) » par Benjamin Leclère
Benjamin Leclère soutiendra sa thèse le lundi 24 novembre 2014 à 14h00 à l’université Paris 8 dans la salle des thèses (Espace Deleuze) devant un jury composé de: – Susanne BERTHIER-FOGLAR (PR); – Béatrice COLLIGNON (PR); – Vanessa CASTEJON (MCF); – Frédérick DOUZET (PR); – Philippe SUBRA (PR); – David WILKINS (PR). Résumé : Loin d’appartenir au passé, les revendications territoriales et les combats pour le droit à la terre prennent des formes communes des deux côtés du Pacifique. Bien que marquée par des spécificités locales, la mondialisation donne aujourd’hui à voir une géopolitique autochtone qui se veut plus globale. Cette thèse porte sur les reconfigurations de l’activisme autochtone et la place du modèle amérindien pour mettre en évidence l’émergence d’un processus global commun au sein des peuples autochtones et la place des Etats-Unis dans ce processus. Il s’agit également de s’interroger sur la place des populations autochtones en ville en étudiant les tensions et rapports de force qu’engendre leur présence. L’objet central de cette étude est la communauté amérindienne de l’aire urbaine de San Francisco. Les Etats-Unis apparaissent comme un cas unique au sein des pays occidentaux dans la mesure où l’exercice de la souveraineté des tribus (reconnues par l’Etat fédéral) y est le plus abouti. Cependant cette thèse tente de montrer que les dynamiques observées aux Etats-Unis se retrouvent sur d’autres territoires. Aussi, le cas australien, à travers l’étude des Noongar de l’agglomération de Perth en Australie-Occidentale, sert notre analyse en apportant un contre-point qui nous permettra de construire une réflexion plus globale sur la question de l’autochtonie en ville.