Il y a une acceptation du cadre européen par l’extrême droite
Entretien | La présidente du RN, Marine Le Pen, et le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, tiennent un meeting commun ce samedi 18 mai à Milan avec leurs futurs alliés à Strasbourg. Analyse de la recomposition en cours de l’extrême droite avec la chercheuse Anaïs Voy-Gillis, doctorante à l’IFG.
Point d’orgue de la campagne européenne de l’extrême droite, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement National (RN), et le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, tiennent un meeting commun ce samedi 18 mai à Milan, fief du patron de la Ligue. Les deux dirigeants, qui structurent actuellement le groupe pour l’Europe des nations et des libertés, ont mené un tour du continent, avec pour ambition de rassembler le plus largement possible et de devenir le troisième groupe du Parlement européen après les élections du 26 mai. Un futur groupe dont le contour reste encore flou selon Anaïs Voy-Gillis, doctorante CIFRE (Convention Industrielle de la Formation par la Recherche) et qui travaille sur la montée des extrêmes droites en Europe à l’Institut français de géopolitique.