Le dispositif SIGINT américain, par Jonathan Guiffard

Jonathan Guiffard examine le rôle crucial du renseignement d’origine électromagnétique (SIGINT) dans la prévention et la gestion de la crise en Ukraine, mettant en lumière la capacité des agences américaines, en particulier la National Security Agency (NSA), à anticiper les actions russes. L’auteur souligne que, bien que la CIA ait joué un rôle diplomatique important, c’est le renseignement technique et cyber qui a fourni des informations détaillées.

L’importance du SIGINT réside dans sa capacité à collecter passivement des signaux électromagnétiques et des données, fournissant des avantages stratégiques significatifs dans un monde de plus en plus numérisé. L’article suggère que la collaboration entre la NSA et ses partenaires, tels que le Government Communications Headquarters (GCHQ) britannique, a permis d’obtenir un niveau élevé de certitude sur les intentions russes, comme en témoigne l’engagement politique fort du Royaume-Uni.

L’auteur explique que la collecte SIGINT a été cruciale pour anticiper l’invasion russe, en mettant en lumière des signaux tels que le déploiement militaire russe atypique aux frontières de l’Ukraine et les déclarations politiques russes hostiles. Des fuites de renseignements confirment également la collecte de plans russes par la NSA.

En plus de l’anticipation, le SIGINT a joué un rôle essentiel pendant le conflit en fournissant des renseignements sur les menaces et les activités cybernétiques, permettant ainsi une réponse plus efficace. L’article souligne également que la NSA a étendu son territoire numérique en Ukraine et en Russie, renforçant sa position et ses capacités.

Jonathan Guiffard conclut en soulignant l’importance stratégique du renseignement dans un monde numérisé et suggère que l’Union européenne pourrait bénéficier d’une alliance SIGINT et Cyber pour renforcer sa position dans le paysage géopolitique.

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