Les matières premières critiques de l’industrie nucléaire : hafnium, indium, niobium, zirconium
Dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques, mené pour le compte de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées, l’IRIS, Enerdata et Cassini ont le plaisir de vous inviter au webinaire de restitution du rapport
Visioconférence organisée le 6 avril à 14h30 : C’est ici pour vous inscrire
Autour de
Teva MEYER, expert des questions nucléaires, maître de conférences en géopolitique et géographie à l’Université de Haute Alsace, porteur du projet ANR JCJC “NucTerritory – Objectiver les territorialités nucléaires”
David AMSELLEM, cartographe, cofondateur du cabinet de conseil Cassini Conseil, docteur en géopolitique (IFG)
Animée par
Pierre LABOUÉ, chercheur à l’IRIS spécialisé sur les questions énergétiques, coordinateur de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques
Hafnium, indium, nobium, zirconium : ces minerais méconnus sont des ressources indispensables à une industrie stratégique. Cette industrie, c’est le nucléaire. Ces matières premières difficilement substituables sont vitales au bon fonctionnement de toute la filière électronucléaire. Une partie des barres de contrôles des réacteurs sont produites à partir d’un alliage d’argent et d’indium. L’ajout de niobium dans les alliages de zirconium limite la corrosion et rallonge la durée de vie des combustibles. Alors que la France compte relancer la construction de centrales nucléaires pour renforcer sa souveraineté énergétique et décarboner son économie, quels sont les risques d’approvisionnements qui pèsent sur ces minerais critiques ? De quels volumes parle-t-on ? Quels pays en contrôlent les réserves, l’extraction et le raffinage ? Surtout, la France est-elle en mesure de sécuriser les besoins de sa propre filière nucléaire et de rivaliser avec les stratégies de pays comme la Chine et la Russie ?