Proposition de motion de l’IFG
Les enseignants de l’IFG se joignent aux revendications portées par la manifestation du 10 février 2009 pour :
• Le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
• L’abandon de la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants des premier et second degrés
• Le maintien d’une gestion nationale de la carrière des enseignants-chercheurs
• Le rétablissement des postes supprimés en 2009 et une politique budgétaire qui ne soit pas contradictoire avec les enjeux annoncés : suppression de 900 postes et alourdissement sensible des charges de travail lié à l’autonomie (fréquences et durée des conseils, comptabilité, gestion, recherches de financements, etc)
Ces décisions et le mépris dont a fait preuve le président de la République envers les enseignants-chercheurs lors de son allocution du 22 janvier 2009 montrent clairement que la réforme n’est pas vraiment faite pour améliorer la formation des étudiants et la recherche mais pour changer profondément la culture de la recherche et du savoir.
Nous nous joignons à l’ensemble du mouvement pour exprimer notre rejet :
• d’une privatisation de la recherche qui ferait du profit à court terme le cadre général de ses orientations
• d’une réforme guidée par le souci de la diminution de l’engagement de l’État et non de l’amélioration de la recherche et de l’enseignement supérieur
• de l’abandon des orientations nationales du système de recherche et d’enseignement supérieur en France
L’autonomie des Universités ne doit pas être associée à une atomisation de la recherche et de l’enseignement et à une absence de solidarité et d’égalité territoriale envers les universités comme celle de Paris 8 qui remplit aussi une fonction de formation spécifique dans le contexte géographique particulier de la banlieue nord de Paris.